Une rentrée scolaire, voilà une chose que je n’avais pas vécue depuis bien longtemps…Mais cette année, mois de septembre a –à nouveau- rimé avec rentrée. Non pas en tant qu’élève, non pas en tant que prof mais cette fois en tant que parent ! En effet, nous avons décidé, ma compagne et moi, d’inscrire notre fille en très petite section de maternelle. La raison ? Permettre à notre fille de se sociabiliser. Ses premières années de développement se sont faites en période de confinement et plus globalement en période de Covid. Les interactions sociales ont donc, hélas, été limitées pour elle. Nous avons donc choisi de « devancer l’appel » afin de lui offrir une entrée en très petite section et, dès maintenant une vie sociale en dehors du cadre familial.

L’entrée en très petite section de maternelle -et plus globalement l’entrée en maternelle- est un véritable « rite de passage » qui est potentiellement source d’angoisses pour les enfants mais aussi pour les parents. Nous concernant, notre fille est notre premier enfant, et nous n’avons pas échappé à certaines d’entres elles.

L’épreuve de la séparation avec le passage à la sphère scolaire

Cette première rentrée se définit comme la grande transition entre la vie familiale et le temps scolaire. C’est un vrai cap pour les enfants mais aussi pour les parents, d’autant plus pour un parent au foyer.

papa au foyer couper le cordon

Comment un enfant appréhende-t-il sa première rentrée des classes ?

Ce que cela signifie pour l’enfant une entrée en très petite section

Il n’est pas rare de voir des enfants de maternelle pleurer au moment de la séparation avec le parent lors des premières journées d’école. L’enfant découvre un nouveau cadre avec beaucoup de nouveauté et d’inconnu. Il est donc normal que cet enfant soit inquiet et/ou qu’il préférerait rester dans son ancien environnement.

Pour l’enfant, entrer à la maternelle, c’est finalement quitter le monde des bébés et devenir un « grand ». C’est d’ailleurs sur cela que nous avons insisté avec notre fille: « Aller à l’école c’est devenir grande. Tous les enfants de son âge y vont ».

Dialogue et anticipation sur l’entrée en très petite section de maternelle

Pour que cette transition se fasse au mieux, quelques mois avant la rentrée des classes, nous avons visité sa future école. C’était une manière de la familiariser avec ce nouvel espace de vie. Dans le même esprit, nous avons toujours montré son école à chaque fois que nous avions l’occasion de passer devant.

Pour éviter toute appréhension, nous avons quelques jours avant la rentrée expliqué à notre fille tous les côtés positifs de l’école par rapport à la maison. Collant notre discours à ses attentes d’enfant, nous lui avons dit qu’elle pourra y faire de nombreuses activités manuelles et qu’elle pourra s’y faire des copains et des copines. Nous avons également bien insisté (on insiste toujours d’ailleurs) sur le fait qu’elle va à l’école comme maman va au travail et que papa viendra la chercher le soir en même temps que tous les autres parents.

Cependant, attention, nous ne lui avons pas présenté l’entrée en très petite section de maternelle comme un monde merveilleux en oubliant de lui expliquer certains aspects moins positifs. Par exemple, nous lui avons bien dit que la maîtresse ne pourrait pas s’occuper uniquement d’elle car il y aura d’autres enfants mais que ces autres enfants pourront devenir ses copains et copines. C’est finalement trouvé un juste milieu dans la description de sa future école.

L’expérience de ma fille lors de sa rentrée en maternelle

Vous vous demandez si cela a fonctionné ? J’aurais envie de vous dire « presque trop bien ». En effet, nous lui avons tellement bien « vendu » la maternelle qu’elle a pleuré les premiers jours …mais, elle, c’était en repartant de l’école… Je vous assure que c’est assez spécial à vivre en tant que parent, et que cela s’est petit à petit estompé.

entrée en très petite section de maternelle de ma fille

Bon ! Sauf lorsque, il y a quelques jours, alors qu’elle est tombée malade, elle a -de nouveau – pleuré car elle ne pouvait pas aller à l’école. Je pense que c’est le signe que globalement, nous avons réussi son entrée en maternelle. Je dis bien globalement car vous verrez par la suite que tous n’est pas totalement rose.

Et pour les parents ? Comment est vécue cette séparation ?

Les parents sont-ils prêts à couper le cordon avec l’entrée en très petite section de maternelle?

Couper le cordon est également difficile pour les parents, surtout si on est parent au foyer. Ce passage à l’école angoisse aussi les parents. Confier son enfant à l’école, cela revient à passer le relais à une personne inconnue concernant son éducation. C’est un vrai cap pas si évident à franchir ! Chez les parents, les questions sont nombreuses. Alimentation, propreté ou encore sieste, les raisons d’angoisser ne manquent pas !  je ne peux que vous conseiller de travailler sur ces angoisses pour ne pas les transmettre à votre enfant. Vous le savez, l’enfant est une véritable « éponge », il ressent votre angoisse et peut alors la faire sienne.

Je ne peux que vous conseiller de tenter de relativiser. Finalement tous les enfants vont à la maternelle (vous l’avez même dit à votre enfant) et globalement cela se passe bien. De plus, je pense qu’il faut accepter qu’il existe, dorénavant, pour votre enfant une vie en dehors de la sphère familiale et surtout loin de vous. Il faut accepter de ne pas tout savoir sur celle-ci et éviter de le submerger de questions.

 Un rythme de vie de famille à adapter avec l’entrée en très petite section

L’entrée à la maternelle, c’est une nouvelle organisation qui s’impose à l’enfant mais aussi à toute la famille. Et c’est tout d’abord de nouveaux horaires ! Certaines routines comme celle du matin pour ma fille ont été quelque peu chamboulées. Nous avons dû également être un petit plus directif pour respecter le timing du début de l’école. Cela prend un certain temps mais clairement ce n’est qu’une question d’habitude.

Le soir, la petite routine du coucher a, aussi, connu quelques modifications. Par exemple, l’heure du bain a été déplacée après le repas. Ce n’était pas un objectif de le faire dans cet ordre, mais après quelques repas du soir agitées et un second passage à la douche obligatoire, nous avons préféré assurer en donnant le bain après le repas.

routine du soir

Enfin, hormis quelques petits ajustements en cours de route, nous avons anticipé et pris les bonnes habitudes un peu avant la rentrée. L’idée était de faire notre fille dans ce nouveau rythme de façon douce et pas du jour au lendemain.

Et pour moi le papa au foyer

Etant fils d’instit’, j’ai vécu jusqu’à l’âge de 20 ans au sein d’une école. C’est donc pour moi un lieu familier et presque rassurant. Laisser ma fille à l’école n’a donc pas été aussi difficile que je l’avais imaginé. Comme ma fille est une véritable tombe, elle ne me raconte absolument rien de ce qu’elle fait à l’école. Heureusement , j’ai pu échanger un peu avec sa maîtresse et cela m’a permis d’apprendre que cela se passe très bien  mais cette petite « cachotterie scolaire » génère qu’on le veuille ou non- quelques angoisses de parent.

 

Les angoisses du papa au foyer avec l’entrée en très petite section de maternelle de sa fille

Avant d’évoquer ma plus grande angoisse de père au foyer et la raison majeure de son inscription en Très Petite Section (TPS) de maternelle, je voulais évoquer mes autres peurs qui ont accompagné l’entrée à l’école de ma fille.

Rentrée en maternelle et propreté

Même si ma fille s’intéressait au pot depuis un peu plus d’un an, à l’approche de la rentrée la question de propreté n’était toujours pas résolue. Après la visite de son école en avril, elle nous avait dit qu’elle irait aux toilettes à l’école. Nous étions quelques peu septique surtout que depuis cette visite, nous n’avancions plus dans ce domaine. Le jour de la rentrée notre fille n’était pas propre. Notre « chance » fut que la section de TPS de son école accepte les enfants qui ne sont pas encore propres. Cela nous a rassurés et permis de faire confiance à notre fille qui avait décidé d’être propre en arrivant à l’école en lui achetant des couches Pull up.

propreté maternelle

Et bien dès le premier jour d’école notre fille a été faire pipi aux toilettes avec les autres enfants. Etre avec ses petits camarades de classes, l’effet de groupe, le contexte d’être devenue une grande. Ce week-end qui a suivi elle a demandé à mettre une culotte. Aujourd’hui (moins d’un mois), elle n’est pas totalement propre. Il existe encore des accidents et des périodes où elle est en couche. Cependant la philosophie de l’école vis-à-vis de la propreté nous a permis de dédramatiser cette étape importante et de valoriser les progrès de notre fille. Enfin, c’est elle qui évolue à son propre rythme sur le sujet, et sa maitresse est là pour l’accompagner sur le chemin de la propreté.

La sieste à la maternelle

Au cours de la réunion parent-prof, sa maitresse de maternelle nous a expliqué que « même si la vie de sa classe ne peut s’adapter à toutes les particularités, son rôle n’était pas en TPS de contrarier les enfants. Ces derniers ont toutes l’année scolaire pour entrer dans le cadre et que cela se fera naturellement ». Ainsi, pour la sieste certains enfants dorment et d’autres profitent d’un « temps calme ».  J’ai eu un vrai soulagement lorsque j’appris cela. Notre fille est une très petite dormeuse. 7h00-22h avec une petite heure de sieste à 14h30 quand elle est vraiment fatigué. Clairement, cette non obligation de dormir à poings fermés doit rendre les choses beaucoup plus simple pour notre fille et sans doute un peu pour la maitresse.

Hélas pour l’instant la sieste à l’école est le gros point noir de l’entrée en très petite section de maternelle de notre fille. En effet, outre le fait qu’elle ne dorme pas, le fait qu’elle soit extrêmement vive empêche ses petits camarades de dormir. C’est extrêmement problématique surtout qu’à cet âge il existe un énorme besoin de repos. A l’heure actuelle, elle ne fait pas les après midi à l’école pour cette raison. Etant papa au foyer, je me sens pas de pourrir la sieste des autres enfants alors que je peux la garder avec moi. Toutefois, pour remédier à cela, nous avons commencé à décaler son heure de sieste sur celui de la classe. Pas évident pas l’instant! Dans le même temps, nous insistons

Ma fille va-t-elle réussir à se débrouiller toute seule ?

Soyons honnête ! La question devrait être « ma fille va-t-elle réussir à se débrouiller sans moi ». Ayant passé deux ans et demi H24 avec elle, je pense que j’étais un peu trop derrière elle et un peu trop à l’affut de ses besoins. Du coup, au moment de la rentrée, j’ai eu peur qu’elle se sente en difficulté.

entrée en très petite section apprentissage

Tout d’abord, les enseignants et les atsem sont là pour l’aider. Elle n’est pas livré à elle-même au milieu de la foret vierge. Au sein de la classe de TPS, les apprentissages sont justement basés sur les apprentissages tels que  savoir s’habiller seul ou manger en autonomie. Par exemple, en quelques semaines notre fille buvait au verre sans en mettre partout. Aujourd’hui elle nous demande de faire les choses toute seule. Mettre ses chaussettes ses chaussures, prendre ses médicaments dans le nez…Bref, Chaque jour, l’enfant s’améliore et arrive à faire de plus en plus de choses tout seul.

L’entrée en très petite section de maternelle de ma fille : son premier lieu de socialisation extérieur

Au moment de sa rentrée à l’école, notre fille avait 32 mois et à partir de deux ans et demi les enfants commencent à se tourner vers les autres. A partir du moment où ma fille fut moins centrée sur elle-même, elle a demandé à rencontrer des enfants et à faire de plus en plus d’activités en dehors de la maison. Elle était prête à entrer à la maternelle.

Des symboles et des codes à l’œuvre lors de l’entrée en très petite section de maternelle

L’école maternelle possède une véritable dimension sociale mais aussi culturelle pour l’enfant. La TPS l’est d’autant plus surtout lorsque les enfants ont été gardés à la maison au lieu de la crèche. Ces derniers abordent cette étape avec moins d’inquiétude et mieux percevoir les codes du vivre ensemble et de la collectivité. Pour ma fille, gardée par son papa depuis sa naissance, cette rentrée était incontestablement sa grande entrée dans un nouveau domaine : celui du vivre ensemble.  Ce fut en effet sa première confrontation avec les autres et tout ce que cela sous-entend.

codes de l'école

Tout d’abord, à l’école c’est le groupe qui prime. Dans ce nouveau lieu de vie, ma fille a appris qu’on ne pouvait s’occuper exclusivement d’elle. Les adultes comme les jouets ou encore le matériel est à partager avec les autres enfants. Pour l’instant, elle l’a totalement intégré. Ce fut à mon sens d’autant plus simple que les activités se succèdent bien plus à l’école qu’à la maison avec moi.

A mon sens, cette acquisition est primordiale. En effet, même si l’école est perçue comme un lieu d’apprentissage scolaire, il est également un lieu de vie où il faut développer des compétences sociales. Pour moi, on réussit mieux sa scolarité lorsqu’on assimile rapidement les codes et le savoir-vivre de l’école. Trouver sa place à l’école, c’est se donner toutes les chances d’être « compétents » dans les disciplines scolaires. Ces apprentissages que certains estiment annexes sont également essentiels dans la construction de l’identité sociale et culturelle de l’enfant, à titre individuel et de façon collective.

L’entrée en très petite section de maternelle: c’est s’adapter au cadre scolaire

C’est un peu le premier « défi » de l’enfant lorsqu’il rentre à l’école. En TPS de maternelle, c’est même le cœur de leur apprentissage.

La passation de l’autorité

Tout d’abord, il découvre d’autres adultes, d’autres adultes qui vont lui dire ce qu’il doit faire ou ne pas faire. Même si l’effet de groupe joue à plein et que l’enfant se conforme souvent au groupe, cela peut être source de difficulté. Ne connaissant pas encore sa maitresse, il peut se sentir gêner de lui demander quelque chose, voire carrément ne pas l’aimer. Le dialogue avec votre enfant et avec la maîtresse est souvent la clef. Vous savez cela ne doit pas être la première fois que cela arrive pour elle, et aura une attention toute particulière pour créer du lien avec l’enfant. Dans le même temps, n’abonder pas le sens de votre enfant, vous ne ferez que le conforter le lui rendre la relation encore plus difficile. Invitez le plutôt à aller lui parler de ce qu’il aime ou ce qu’il a fait à la maison.

Pour notre fille, le premier jour, elle a rien raconté mis à part que sa maîtresse était gentille. Cependant nous n’en avons pas pour autant oublier de lui rappeler régulièrement que papa et maman sont d’accord avec la maîtresse et qu’il fallait lui obéir lorsqu’elle disait quelque chose.

La cantine: un cadre à ne pas négliger

Ensuite, le second point de difficulté est bien souvent de manger à la cantine. Je ne vais pas vous mentir. Nous n’avons pas ce problème puisque qu’elle mange avec moi le midi. Nous habitons à deux pas de l’école et que je travaille à domicile. Honnêtement je ne la sens pas prête mais je souhaite qu’elle l’intègre à terme. C’est un moment important et –ô combien- symbolique-. Surtout si l’enfant refuse de manger, il ne faut pas le forcer. Cela viendra naturellement et par effet de groupe. En attendant assurez-vous qu’il tienne la journée avec un solide et équilibré petit déjeuner.

la cantine et la maternelle

Enfin, dans la construction individuelle de votre enfant à la maternelle, l’éducation donnée par les adultes est indissociable de « l’entre-enfants ».

Vivre avec d’autres enfants : un apprentissage social et culturel

L’école et en particulier la TPS de maternelle favorise ce vivre ensemble. En effet, des activités dans la classe telles que les comptines et les poésies, chants et ou jeux collectifs viennent favoriser l’écoute et le respect mutuel. Les temps d’activités collectives d’expression comme raconter son week-end nécessitent également l’écoute et comprendre les règles de groupe.

Ensuite, l’intégration scolaire suppose aussi une acceptation par les pairs. Elle se réalise souvent du moment d’autonomie relative que constitue la récréation. Ce lieu d’apprentissage informel permet l’acquisition de compétences sociales et d’une véritable culture collective. Dans la cour de récréation, les rapports sociaux entre enfants sont pleinement à l’œuvre. On y trouve sa place dans un groupe, on se fait des amis, des amoureux et même des ennemis. C’est aussi ici sa culture d’âge se met en place avec la transmission des jeux, de leurs règles et de l’ensemble de l’univers fictionnel dans lequel il se plonge les enfants lors de ce temps libre.

la récréation lieu de socialisation

Enfin, la récréation est aussi un lieu important car il se caractérise par une égalité de statut et non dans une relation d’autorité éducative ou parentale. Par exemple, les enjeux ne sont pas les même à être poli avec ses parents ou pour se faire accepter dans un groupe de petits camarades. Ainsi la manière de parler et de se donner à voir au groupe de pairs sont la manifestation de la volonté de se soumettre entre eux à des normes sociales, à leurs propres normes  Face à ces interactions sociales et aux potentielles frictions qui en naissent, je ne peux que conseiller de ne pas tomber dans « l’adultocentrisme » et trop interpréter ce que l’enfant raconte. Ils sont dans un processus social normal, je dirais presque naturel.

Nos angoisses de parents sur sa vie d’enfant à la maternelle

Ce n’est pas parce qu’on sait tous cela qu’on n’en ait pas moins angoissé. Nous sommes parents et se faire du souci pour notre enfant est souvent une seconde nature. De grands sujets d’angoisse sont récurrents chez les parents.

Va-t-il se faire des amis ? J’ai peur qu’il reste seul. Moi-même, je pose (trop ?) souvent la question de ses amis à l’école à ma fille. Je pense qu’il est normal qu’elle mette un certain temps à se sentir à l’aise avec un groupe. C’est finalement nouveau et la découverte de l’altérité est encore à ses débuts. Laisser lui le temps ! Vous voulez que votre enfant soit aimé et qu’il s’amuse avec les autres ? Laissez-le se débrouiller et n’intervenez qu’en cas de gros problème. Garder pour vos angoisses sans culpabiliser. Vous avez aussi le droit d’avoir peur pour votre enfant.

Vous pouvez avoir peur que votre enfant soit victime d’intimidation ou rejeté à l’école ? Dans ce cas, rappelez-lui qu’il peut quand il en ressent la nécessité aller voir un adulte. Expliquez lui aussi très tôt comment poser ses propres limites. Par exemple, lui dire qu’il peut dire non à son petit camarade s’il ne veut pas jouer à un jeu. Ensuite, apprenez à votre enfant à verbaliser ce qu’il ressent (ce qui est d’ailleurs utile dans bien d’autres situations). Enfin, si vous avez quand l’impression qu’il se passe quelque chose n’attendez pas et parlez en de suite à son enseignante. Finalement je dirais que le dialogue parents-enfant mais aussi le dialogue Parents-Enseignant sont les pièces maitresses d’une entrée en maternelle réussit.