Dans l’imaginaire collectif, lorsqu’on évoque Pont-l’Evêque, la première chose qui vient à l’esprit c’est un fromage. Pourtant derrière l’image de ce fromage à pâte molle se cache une foultitude de raisons d’aller au-delà de ce symbole de la gastronomie normande. Les sportifs évoqueront Nicolas Batum et les littéraires, sans doute, Gustave Flaubert.
Cependant, pour moi, Pont-l’Evêque c’est avant tout un bourg plein de charme qui a toujours eu une place particulière dans mon cœur. Amour pour le Pays d’Auge ? Passion pour la vallée de la Touques ? Nostalgie d’une jeunesse insouciante ? C’est sans doute un peu de tout cela qui me fait revenir presque inconsciemment dans les rues pontépiscopiennes . A défaut de pouvoir parfaitement définir mon attachement à cette ville, je souhaite, avec cet article, vous donner envie de visiter Pont-l’évêque.
Table des matières
Où se situe Pont-l’Évêque ?
Chers lecteurs, je sais que vous êtes loin d’être tous normands. Du coup certains d’entre vous ont émis le souhait que je m’attarde un peu sur la présentation géographique dans mes articles relatifs aux lieux et villes que j’aime à vous proposer sur ce blog. Rien ne peut faire plus plaisir au géographe de formation que je suis.
Pont-l’Évêque se trouve dans le département du Calvados en Normandie. Au cœur de mon Pays d’Auge natal, la ville se situe précisément entre Lisieux à son Sud et la Côte Fleurie (composée principalement de Honfleur, Trouville et de Deauville) à son Nord. Longtemps carrefour commercial, la commune de Pont-l’Évêque a hérité des infrastructures de transport qui permettent à celle-ci d’être bien desservie. Ainsi, la ville bénéficie notamment de la présence de l’autoroute A13 et d’une gare desservie par la ligne Paris-Deauville. Sans oublier l’aéroport de Deauville Saint-Gatien qui se situe à seulement quelques kilomètres.
Son bâti urbain s’est, au fil du temps, étendu principalement le long de la D675 tout en enjambant élégamment les méandres de la Touques, de l’Yvie et de la Calonne.
Visiter Calvados Expérience
Tout d’abord, nous pouvons évoquer Calvados Expérience, le musée ouvert en Mars 2018 et consacré à la célèbre eau-de-vie normande. J’ai déjà eu l’occasion de vous présenter cet établissement touristique lors d’une de mes visites précédentes.
La particularité de Calvados Expérience est que sa visite permet de « vivre » le Calvados. En effet, sur le site historique de la maison Père Magloire, le musée propose un véritable parcours initiatique. Je dirais même une expérience multi sensorielle allant de la pomme au Calvados tout au long de l’histoire de la région Normandie. Ce parcours immersif sur la transformation du fruit originel vers le spiritueux normand. Il offre aux visiteurs la chance de toucher, sentir, ou encore goûter le spiritueux normand.
Cette visite se divise en deux grandes phases : Une première partie immersive riche en vidéos et éléments interactifs puis une seconde consacrée à la dégustation. Dans un premier temps, on voyage dans l’histoire du terroir normand avec comme fil rouge les secrets de fabrication du fameux spiritueux à base de pommes. Au fil des pièces des effets visuels , sonores et olfactifs aident à rendre l’ensemble à la fois immersif et ludique. La seconde partie est consacrée à la dégustation. Au programme de ce temps , un petit atelier pour faire travailler l’œil, le nez et le palais des Calvados ayant bénéficié de différents temps de vieillissement. Pour prolonger l’expérience, la boutique est là pour vous proposer nombre de produits des marques appartenant au groupe Spirit France. Pour découvrir Calvados Expérience, il faut compter une bonne heure, mais cela vous laissera largement le temps d’aller flâner dans le centre-ville de Pont-l’Evêque.
Flâner dans le centre ville de Pont-l’Evêque
A mon sens, le charme de Pont-l’Évêque est largement mésestimé. Pont-l’Evêque a toute sa place aux côtés des villages de Beuvron-en-Auge ou encore de Beaumont-en-Auge. Peut-être que la commune souffre du fait d’être une « ville » et non un village. Pourtant son centre-ville condense tout ce qui fait la beauté de la Normandie et tout particulièrement celle du Pays d’Auge. Niché dans une campagne vallonnée et verdoyante, la ville de Pont-l’Évêque a su conserver un riche patrimoine architectural et ce malgré une destruction à 65 % de la ville au cours de la Seconde Guerre Mondiale.
L’Église Saint-Michel au cœur de Pont-l’Evêque
Tout d’abord nous pouvons évoquer l’église Saint-Michel qui se situe à quelques mètres du pont des Chaînes et qui s’élève face au quai des Gabarres et des rives de la Touques. Cette église a été bâtie entre 1480 et 1530. Elle se rattache à la période dite du gothique tardif. Ses différentes modifications et sa restauration après la seconde guerre mondiale sont restées dans cet esprit gothique. Vous pouvez notamment l’admirer en empruntant le jardin du presbytère.
L’hôtel Montpensier et l’origine de son nom
Situé au 38 rue Saint-Michel, cet hôtel particulier fut construit en 1624. Cependant son nom actuel ne lui sera attribué qu’après sa vente à Pierre Le Cordier de la Porte en 1837. Le notaire –peu scrupuleux- en charge de la vente ayant, à l’époque, déclaré que l’hôtel avait été bâti pour servir de pied-à-terre à la duchesse de Montpensier. C’était faux mais le nom est resté ! Cela n’enlève rien à l’élégance de la bâtisse, son style en damier mélangeant pierres et briques. Il doit également son élégance à ses deux tours aux toitures à quatre pans. En empruntant l’allée du Jeu de Paume, vous pouvez admirer son architecture côté jardin quand même assez différente de sa façade côté cour.
De l’Hôtel de Brilly à Hôtel de ville
Au 58 de la rue Saint-Michel se dresse l’actuel Hôtel de ville de Pont-l’Evêque. Il a été construit en 1736. Dans un premier temps, il fut l’hôtel particulier de Pierre de la Roque, seigneur de Bernières et conseiller du roi. A sa mort en 1772, l’imposante maison revient à son troisième fils, Hyppolite de la Roque de Brilly, qui lui donne son nom. Ensuite, de 1790 à 1926, l’hôtel abrita la sous-préfecture. Cette dernière verra naître en 1872 le dramaturge et académicien Robert de Flers. Construit en briquettes de Saint-Jean et en pierres, il existe une certaine parenté de style avec l’hôtel Montpensier pour cet édifice qui ne devint hôtel de ville qu’en 1960.
Les maisons en pans de bois de la rue et du quartier de Vaucelles
Ce coin de Pont-l’Evêque a été épargné par la Seconde Guerre Mondiale. Cela nous permet d’y admirer de sublimes édifices à pans de bois. Des colombages des XVIe et XVIIe siècles aux couleurs bleu, verte ou encore rouge sang. Au Moyen-Age dans le Pays d’Auge, la maison à pans de bois prédominait largement. Les rues de Vaucelles ou la rue Vieille avec ses maisons en colombages en sont encore le souvenir ! L’une des plus emblématiques est sans doute l’ancienne auberge de l’Aigle d’Or construite en 1520 et située au 68 rue de Vaucelles.
Le couvent des Dominicaines de l’Isle
Tout débute en 1644 lorsque deux sœurs dominicaines, Marguerite et Marie Pillon de Berthouville, religieuses au Royal Monastère des Emmurées de Rouen, décident de quitter leur couvent pour fonder une maison du même ordre. Elles obtiennent alors l’accord de l’Évêque de Lisieux de s’installer à Pont-l’Évêque. Elles arrivent donc en 1645 à Pont-l’Évêque où elles louent, dans un premier temps, une petite maison rue Saint Mélaine. Leur dévotion et les règles de vie de l’ordre attirent de plus en plus de jeunes filles. La maison de Saint Mélaine devient dès lors trop petite.
Le couvent des Dominicaines s’installe alors dans une maison en centre ville, dans un édifice construit antérieurement à l’arrivée des sœurs (une auberge ou un hôtel). Cependant elles achètent les parcelles contiguës et étendent le couvent jusqu’à atteindre une superficie de cinq hectares. La vie au monastère s’écoule au rythme des prières jusqu’à la Révolution. En effet, en 1792, les religieuses doivent quitter les lieux. Une grande partie des bâtiments est peu à peu détruite pour notamment faire place à la maison d’arrêt et au tribunal. Toutefois, la partie restante de ce bâtiment typiquement normand fut restaurée et rouverte au public en 2000.
L’ancien tribunal de Pont-l’Évêque
Le tribunal fut construit en 1827 sous la direction des architectes Harou-Romain, père et fils. Son style architectural est clairement représentatif de la grande campagne de construction lancée à la Restauration, en témoigne ses colonnes blanches en façade. Des visites de l’intérieur de l’édifice qui a longtemps eu une vie judiciaire active, sont possibles, et permettent d’appréhender davantage le style de ce bâtiment.
la prison à Pont-l’Évêque dite « la joyeuse prison »
Fermée en 1953, la prison de Pont-l’Évêque est ouverte aux visites depuis 2006. Ce lieu classé monument historique depuis les années 90 se situe à deux pas de l’ancien tribunal. La prison, de style néoclassique, constitue un témoignage exceptionnel de l’architecture carcérale du XIXe siècle. C’est un très rare exemple en France d’édifices pénitentiaires conservés après leurs fermetures. Elle est également connu pour avoir été le lieu d’une évasion qui fit les choux gras de la presse de l’époque. Je vous l’explique plus précisément dans mon article consacré exclusivement à la prison à Pont-l’Évêque.
Déjeuner au restaurant Le chat perché près de Pont-l’Evêque
En sortant de ce lieu clos qu’est la prison, quoi de mieux de que prendre la clé des champs pour rejoindre la campagne augeronne. L’occasion est trop belle pour ne pas découvrir Le Chat Perché à St-Julien-sur-Calonne ! Pas besoin d’aller très loin puisque Camille et Valentin et leur country pub ouvert en Mars 2021 sont à trois petits kilomètres à l’est du centre de Pont-l’Evêque. A la fois, pub, restaurant et salon de thé et jardin pédagogique ! Bref un véritable lieu de vie comme je les aime !
Une déco so british
Le petit Pub anglais semble comme blotti au cœur d’une campagne augeronne trop heureuse de sa présence. En ouvrant la porte du chat perché, c’est ouvrir une porte qui nous transporte instantanément en Angleterre. Du Canapé aux assiettes en passant par les tissus fleuris, la déco est conçu dans un véritable esprit british. Par choix, le couple a choisi de composer ce décor à partir d’objets de seconde main. A mon sens, la déco du Chat perché se situe à la frontière entre le gentlemen’s club et le salon d’une tante anglaise comme je le rêve. Bref, toujours est-il que ce décor rend l’ambiance du lieu à la fois chaleureuse, décontracté.
Une philosophie so local et éthique
Camille et Valentin définisse Le Chat Perché étant une extension de leur mode de vie. Ainsi le fonctionnement du lieu se fait en minimisant son impact environnemental. Tout d’abord, vous avez surement compris plus haut que la déco était totalement de seconde main. Ensuite, de côté des assiettes et des tasses, Le Chat Perché est essentiellement alimenté par des circuits courts éthiquement responsables. Lorsque cela n’est pas possible pour certains produits (café, thé, fromages anglais…) le pub se tourne vers des producteurs qui ont un réel engagement écologique, un mode de production raisonnés et qui rétribue de façon juste ses travailleurs.
De plus, le couple s’engage également dans une démarche qui prend en compte le bien être animal. Ainsi, les produits carnés ne sont pas légion et venant d’élevage attentifs au bien-être physique et émotionnel des animaux. Enfin, mais est-ce nécessaire de le préciser, le bio est également au cœur de ce que propose les deux jeunes gens.
Les plats et les produits servis dans ce pub restaurant à deux pas de Pont-l’Evêque
Pour faire simple, Le Chat Perché est à un restaurant le midi, un salon de thé l’après-midi et un bar le soir ! Et le dimanche, c’est Brunch!
Tout ce qu’on y déguste est préparé maison. Au menu, des plats typiquement anglais comme le fish and chips, leur Scotch Egg. L’emblématique English Breakfast est également présent pour le brunch du dimanche. Enfin côté desserts, on peut se faire plaisir avec du pudding ou des scones. Fidèle à ses convictions, le chat perché fait une belle place aux plats végétariens et Vegans sur sa carte.
Ensuite, je ne vais pas vous mentir, je ne suis pas un grand amateur du thé, je n’ai donc pas testé Le Chat Perché Salon de thé. Par contre, je veux bien vous parler d’une chose que j’apprecie bien plus et que je connais bien mieux : La carte des boissons du chat Perché dans sa version pub. La sélection de bières est l’une des plus belles que j’ai eu le loisir de voir en matière de bières artisanale. J’y ai croisé et dégusté notamment la brasserie La Mouette et la Brasserie Sagesse. Pour les amateurs de cidres, c’est les produits du domaine de la ferme de Billy qui sont proposés.
Sans oublier le jardin pédagogique et de nombreuses animations
Derrière le pub, on trouve un lieu dédié à la découverte et à la nature. Ainsi on peut se balader entre un hôtel à insectes, un potager et des animaux de ferme. Pour Valentin et Camille s’est un espace de quiétude mais également un lieu support d’échange où de très nombreuses animations ont lieu (éveil musical, ateliers manuels et zéro déchet, yoga, sophrologie…). En Normandie, il pleut tout le temps diront certains. Pas de soucis, le couple a retapé l’ancien gîte juste à côté pour pouvoir être au sec….au cas où…
Découvrir Parsley le concept store de Miss Maggie’s Kitchen
Après un déjeuner, j’ai souvent envie de me poser mais également de pouvoir prolonger, même seulement avec les yeux, les plaisirs de la table. Je suis de ceux qui tardent à quitter la table après un repas. Une chose peut toutefois me lever de ma chaise, aller musarder dans une épicerie fine ou un lieu dédié aux arts de la table. Si vous êtes comme moi, vous serez heureux d’apprendre que dans le centre de Pont-l’Evêque, au coin de la rue Hamelin et de la rue Valencourt, il existe Parsley, le concept store de Miss Maggie’s Kitchen.
Le parcours de Miss Maggies’s Kitchen avant Parsley à Pont-l’Evêque
Si vous ne faites pas partie des presque 100 000 personnes de sa communauté qui suivent Miss Maggie’s Kitchen sur Instagram, il me semblerait peu élégant de ma part de ne pas vous présenter Héloïse Brion (de son vrai nom) et son parcours.
Les origines du projet Miss Maggie’s Kitchen
A mon sens, la naissance de Miss Maggie’s Kitchen est à la fois une histoire de résilience et de capacité à rebondir mais aussi sur la capacité d’une passion à être le fil d’Ariane de nos vies. Ainsi, à quarante ans, après quinze ans dans la mode à Paris, Héloïse réalise qu’elle est en burn-out. Paris et sa vie l’étouffent, elle qui a grandi en Floride avec comme horizon la plage et la mer.
Face à ce constat, elle plaque tout. Passionnée de cuisine et de l’art de vivre, son mari lui glisse l’idée qu’elle pourrait partager ce plaisir et ses compétences avec autrui. Cela séduit Héloïse qui y voit une façon de décomplexer les gens lorsqu’ils s’engagent –trop à tâtons à mon sens- dans ces domaines. Héloïse venait de se muer en Miss Maggie’s Kitchen!
Cinq années d’existence bien remplies
Tout est alors allé très vite! Début juillet 2017, le site internet missmaggieskitchen.com est lancé avec une partie E-shop. Sur celui-ci elle vend ses livrets de recettes et ses « box »! Suivent très rapidement des comptes sur les réseaux sociaux afin de partager avec le plus grand nombre sa cuisine et ses conseils en art de vivre. En octobre 2019, son livre « Chez Miss Maggie’s Kitchen » est édité chez Flammarion.
Avant le premier confinement, elle a comme un pressentiment, comme un besoin de s’éloigner de Paris. Le 1er janvier 2020, elle s’installe définitivement, avec son mari et ses deux enfants dans leur maison du Pays D’Auge achetée quelques années auparavant. Durant le confinement, la cuisine familiale lui sert de décor pour partager avec les internautes. Avec son mari Christophe Roué, photographe et réalisateur, sa passion, ses photos et ses vidéos deviennent une bouffée d’air pour nombre d’entre nous.
Le concept store Parsley : un univers autour des arts de la table et de la cuisine
Internet est un formidable outil pour ceux qui ont envie de partager. Cependant à terme, le besoin de dépasser les écrans se fait ressentir. Le besoin d’échanger « en physique » et de rencontrer « IRL » ses interlocuteurs deviennent irréfrénables. C’est, à mon sens, une continuité presque naturelle et ce qui fait que nous sommes des humains… Bref, Héloïse a certainement ressenti également cette même nécessité de se réinscrire dans le palpable, l’échange dans « la vraie vie ». De ce besoin, elle en a fait un lieu : Parsley.
Miss Maggie’s Kitchen a alors transformé une petite maison de briques rouges à Pont-l’Évêque en concept store et toujours autour de sa passion pour les arts de la table et la cuisine. L’endroit est accueillant. Lors de ma visite, j’ai eu le bonheur de rencontrer son mari, sa maman et ses enfants, un vrai lieu qui respire la vie! Avec la déco faite de meubles anciens, j’ai presque eu l’impression, pendant quelques secondes, d’être redevenu l’enfant qui passait ses vacances avec ses cousins dans la maison de ma grand-mère dans le Pays d’Auge.
Sur les tables et dans les armoires on retrouve l’univers de Miss Maggie’s Kitchen. On distingue bien entendu les produits de Parsley (sa marque). Cela permet aux gens qui , comme moi , aiment toucher le produit, de sentir de leurs mains sa collection de vêtements ou d’accessoires tels que des serviettes brodées. On retrouve également de la vaisselle chinée, et les produits d’autres créateurs dont la céramiste augeronne Sandrine Badarello.
Nos petits achats à Parsley
Parsley c’est une collection d’objets « art de vivre » avec notamment des nappes, des serviettes ou encore des robes, mais, il y a aussi une place pour de l’épicerie américaine. L’amateur de sauces que je suis a de suite fait confiance à la sélection de celle qui a vécu quinze ans aux Etats-Unis. J’ai jeté mon dévolu sur la « steak sauce original flavor » de chez Old Fashioned. Ouais, dans ce domaine les Américains sont loin d’être des manches ! J’ai testé dans un burger: cela envoie du bois !
Ma moitié pour sa part, a choisi le bel ouvrage de Miss Maggie’s Kitchen « Mon art de recevoir ». Héloïse y présente avec bonne humeur plus de cinquante recettes de saison allant bien entendu de l’entrée au dessert. J’ai déjà compris que j’allais être réquisitionné aux fourneaux. Toutefois, ne soyons pas trop « vachard », une partie du livre propose également de bons conseils pour organiser et créer une jolie table. Et là c’est bien ma tendre et cchère qui y excelle bien plus que moi !
Profiter du lac de Terre d’Auge et de sa base nautique
Pour passer l’après-midi ou même toute la journée, vous pouvez prendre la direction du lac de terre d’Auge. Ouvert le 14 juillet 1979, les plus anciens, tel que moi, l’appelleront encore longtemps le lac de Pont-l’évêque. Mais cela ne change rien on parle bien du même lac formé par la carrière creusée pour les travaux de l’autoroute A13.
Les activités disponibles sur la base de Loisirs du lac Terre d’Auge à Pont-l’Evêque
D’avril à octobre, les équipes de Loisirs Normandie accueillent les visiteurs tous les jours sur leur parc naturel de 120 ha. Le lac de Terre d’Auge propose de multiples activités à la fois familiales et sportives.
Pour ceux qui aiment les activités nautiques, vous serez servis. Au programme : pédalo, jet-ski, aqua-parc, flyboard, bouée tractée, paddle ou encore canoë-kayak. Il y en a pour tous les goûts et de pour tous les types de public. Pour ceux qui préfèrent lézarder au soleil une plage de sable blanc de 600 mètres s’offre à vous. Trop chaud ? Même si sa température est supérieure à celle de la mer vous pourrez vous rafraîchir dans l’eau du lac (labellisée pavillon bleu depuis 5 ans). Il existe un espace de baignade surveillée en juillet et août.
Si vous voulez rester sur la « terre ferme », des équipements et un grand espace naturel sont disponibles. Vous pouvez vous promener sur un parcours de 3.5km autour du lac, faire un mini-golf ou encore laisser vos enfants faire du trampoline ou s’amuser dans des structures gonflables. Et si un petit creux se fait sentir, le snack est là !
Les hébergements : hôtel et camping sur les bords du lac Terre d’Auge à Pont-l’Evêque
En matière d’hébergement, le lac Terre d’Auge à Pont-l’Évêque propose deux possibilités.
Le camping du lac Terre d’Auge à Pont-l’Evêque
Tout d’abord, vous pouvez choisir le camping quatre étoiles. Ce dernier est situé avantageusement entre les bords de la Touques et le lac de Pont-l’Evêque. Pour votre séjour, vous pouvez opter pour votre bonne vieille tente sur l’un des trente-cinq emplacements (parcelles d’environ 150 m2) destinés aux tentes, caravanes & camping cars. Il est également possible de venir « presque les mains dans les poches » en choisissant un des différents types de logements proposés par le lieu : lodge, mobil Home, roulotte, et même des tentes bivouacs pour les personnes voyageant à vélo.
L’hôtel-restaurant Eden Park à Pont-l’Evêque
Si vous préférez le confort d’un hôtel vous pouvez choisir de venir séjourner à l’hôtel-restaurant Eden Park. Situé au bord du lac Terre d’Auge, cet hôtel rénové en 2020 dans un style Art déco est classé trois étoiles. Cinquante chambres allant de la familiale quatre personnes à la chambre double vous y attendent. Côté cadre, vous pourrez profiter de la vue panoramique sur le lac depuis le salon bar, le restaurant ou encore la terrasse.
Profiter du lac Terre d’Auge en vous y rendant par une voie verte
Si vous séjournez aux alentours de Pont-l’Évêque, vous pouvez même venir au lac Terre d’Auge en empruntant à pied ou à vélo une voie douce au départ du centre-ville de Pont-l’Évêque. Centre-ville de Pont-l’Évêque qui est lui-même relié à une voie verte menant à Saint-André-d’Hébertot qui est une partie du tracé du réseau de « la Seine à vélo ».
