Mes petits gestes écologiques au quotidien pour agir pour l’environnement

Depuis la naissance de ma fille, il y a maintenant un peu plus d’un an, mes habitudes de vie ont, logiquement, bien chamboulées. Heure du coucher, sorties ou encore horaire de rédaction du blog ont été, par exemple, changés. Mais ce que je n’avais pas vu venir, c’est qu’avec la naissance de ce petit être, j’ai mesuré différemment mon impact sur l’environnement et plus généralement sur la planète.  J’ai mieux appréhendé le sens du développement durable. Et cela qui m’a très vite conduit à revoir certaines choses et mettre en place quelques petits gestes écologiques au quotidien.

Alors cela ne signifie pas pour autant qu’auparavant, j’étais un gros cochon sans aucune conscience écologique, et qu’aujourd’hui j’ai atteint le zéro déchet. Non ! J’ai simplement pris le chemin qui me rend plus responsable du monde que je vais laisser à ma fille. Et finalement, le plus dur était sans doute de se lancer, et aujourd’hui j’avance en suivant le principe des petits pas en matière de gestes « écolo ». Mais attention! Ne voyez ici aucune volonté pour moi de faire mon Nicolas Hulot ou de vous faire culpabiliser ! Bien au contraire ! Cet article est juste un témoignage qui montre que s’y mettre est sans doute plus simple qu’il n’y paraît, et qu’on peut très bien prendre le train en marche.

Si vous voulez vous aussi vous y mettre, mais que vous ne savez pas par où commencer, je vous livre donc mes gestes écologiques au quotidien. Ce ne sont sans doute pas les meilleurs gestes pour devenir plus écolo au quotidien, mais ils permettent clairement de réduire son impact environnemental.

Que signifie finalement faire des gestes écologiques ?

A mon sens, pour agir pour la planète, il n’existe pas de petits changements, ni de petites actions.  Décider de prendre de bonnes habitudes, de faire des choix éco-citoyens peuvent faire la différence. Tous les jours, nous avons le pouvoir d’agir par des gestes écolos souvent très simples!

La définition de l’écologie

Parlez d’écologie c’est bien, et savoir de quoi on parle c’est encore mieux. Du coup, un petit point définition n’est donc pas inutile. Le terme écologie fut inventé en 1866 par le biologiste allemand Ernst Haeckel. Il mit en avant les relations entre les êtres vivants et leur environnement.

Aujourd’hui, lorsqu’on parle d’écologie, c’est pour désigner l’action positive de l’homme sur son environnement, avec finalement pour but ultime de minimiser son impact sur la planète.

Les domaines d’actions pour agir pour l’environnement

Ils sont vastes et c’est ce qui fait que chacun peut s’engager et agir pour réduire son empreinte écologique au quotidien. A notre échelle, le champ d’actions peut se trouver dans la gestion de nos déchets, dans nos actes de consommation ou encore en agissant sur la régulation de notre dépense énergétique. Et finalement ces légers changements dans nos habitudes, au travers de petits gestes écologiques quotidiens, ne demandent vraiment pas beaucoup d’efforts. Pour ma part, j’ai réduis de façon sensible mon impact sur l’environnement. Je me suis converti aux petits gestes écolos simples que voici : ce sont les premiers d’une liste qui s’allonge petit à petit!

Utiliser un savon à barbe bio et zéro déchet

Certes, ce n’est pas le premier qui vous viendrait en tête, mais soyons honnêtes c’est celui qui me procure le plus de plaisir. Si l’on peut joindre l’utile à l’agréable, pourquoi se priver ?

Un savon de rasage naturel pour prendre soin de moi et de l’environnement

Depuis un petit moment, j’ai opté pour le rasage traditionnel avec le blaireau et tout et tout …. Et comme avec le fil du rasoir, ma peau et moi sommes dans une relation compliquée, c’est naturellement que je suis parti à la recherche du meilleur savon à barbe pour moi: celui qui saura allier confort, efficacité, respect de ma peau et maintenant faible impact sur l’environnement. Le choix était donc simple : Le savon à barbe bio. Mais finalement, qu’est-ce qu’un savon à barbe bio ? C’est un savon dont les ingrédients sont issus de l’agriculture biologique. De plus, les savons de rasage bio ne doivent contenir ni d’agent chimique ni de trace d’alcool. C’est donc idéal à la fois pour le visage et pour l’environnement.

Mon savon à barbe naturel et bio Les Savons de Joya pour l’entretien de ma barbe

Les raisons qui m’ont poussé à choisir Les Savons de Joya sont multiples. La première est due au hasard ou presque. A court de shampoing, j’ai discrètement emprunté celui de ma moitié : un shampoing solide et bio de cette savonnerie artisanale et familiale située en Normandie. Après quelques lavages, je me suis rendu à l’évidence, il était plus économique que mon ancien shampoing et surtout meilleur pour mes cheveux et surtout mon cuir chevelu. Alors, lorsqu’il a fallu choisir un savon à barbe c’est naturellement vers Les savons de Joya que je me suis tourné. Et aujourd’hui et à l’usage, je ne regrette absolument pas d’avoir choisi un savon à barbe naturel et bio Les Savons de Joya.

En effet, ma peau a rapidement adopté leur savon à barbe traditionnel aux huiles essentielles de cèdre et vétiver. Ce savon surgras à 7% qui convient à tout type de peau s’adapte même aux plus difficiles comme la mienne. Côté écologie Les savons de Joya ne font pas dans la dentelle. Leurs produits sont 100% naturels et bio, sans tests sur les animaux et sans huile de palme ! Et de plus, leurs emballages de produits sont zéro déchet car ils sont réalisés en cellulose de bois, donc certifiés bio et compostables.

Manger bio, local et de saison le plus possible: des gestes écologiques jusque dans l’assiette

Depuis que ma fille a débuté sa diversification, j’ai –de suite- voulu qu’elle ne mange que des choses saines. Ce choix s’élargit peu à peu autant pour les membres du foyer que pour les exigences environnementales. C’était une question de santé mais aussi parce que la façon de nous nourrir influe sur la planète que nous laisserons à notre fille.

Manger bio et acheter des produits peu transformés: des gestes écologiques bien sur!

Avant ma fille, le bio n’était vraiment pas un critère de choix lors de mes achats d’alimentation. Mais depuis l’arrivée de notre petite bestiole, je suis extrêmement attentif à la composition et à l’origine des produits ou encore aux valeurs nutritionnelles. Ainsi je favorise les circuits courts pour limiter mon impact carbone. De plus, j’ai l’impression d’aider la production locale. Nous ne sommes pas encore parfaits, loin de là ! Nous faisons encore une partie de nos courses dans un drive de supermarché. L’autre partie, qui concerne les produits peu transformés, est achetée aux commerçants de notre quartier: une façon de faire vivre le commerce de proximité et la vie de quartier et notamment notre caviste orienté biodynamie.

En pratique,  pour vous donner une idée, je prépare d’abord les menus des prochaines semaines. Cela ne me permet de n’acheter que ce dont on a besoin. Ensuite, je fais mes courses sur la plateforme en me donnant deux objectifs : ne pas dépasser une certaine somme totale et ne pas prendre d’aliments avec de mauvais nutri-scores. Et le pire c’est que cela m’amuse énormément.

Acheter des produits locaux et de saison

Par le passé, c’était loin, voire très loin de mes préoccupations. Et honte à moi, je ne connaissais même pas même pas la saisonnalité des fruits et des légumes. Auparavant je ne me posais pas vraiment la question , je mangeais de tous les légumes à toutes les saisons. Maintenant j’ai de très beaux tableaux trouvés sur le site de la WWF. Mais, non pas la World Wrestling Federation de Hulk Hogan ! Là on parle de l’ONG World Wildlife Fund (Fonds mondial pour la nature).

Ce choix me permet d’agir pour l’environnement en réduisant le recours aux transports aériens, maritimes et routiers. Les aliments parcourant d’énormes distances génèrent de la pollution et produisent des gaz à effet de serre. Acheter de préférence des produits locaux et de saison, a été pour moi qui suis très quartier et très lien social, un moyen de prendre l’habitude de faire un tour au marché avec ma fille. Cela m’a aussi fait découvrir dans mon quartier le nouveau primeur « Il Fée Bio ». Je lui consacrerai sans doute un article dans le courant de l’année. Et puis, si vraiment j’ai une énorme envie de légumes hors saison, j’ai une solution! Je les sors de ma réserve dans le congélateur.

Faire des économies d’énergie au quotidien à la maison

C’est ici que j’ai fait le plus de « progrès » dans mes comportements écologiques au quotidien. En agissant sur ma consommation d’électricité, d’eau et de gaz, j’ai fait des économies qui ont compensé la hausse du budget consacré à l’alimentation.

Réduire sa consommation d’électricité : un geste pour la planète et mon portefeuille

Là pour le coup, c’est simple et ce n’est qu’une question d’habitude. Vous connaissez la pub avec le «Arthur, c’est pas Versailles ici ! ». Bon bah c’était un peu moi… Aujourd’hui, prends soin d’éteindre la lumière lorsque je quitte une pièce, et de l’éteindre dès qu’il y a un rayon de soleil. Autre changement chez moi, j’éteins dorénavant les appareils inutilisés allumés en permanence ou en veille. Le soir par exemple, je les arrête totalement. Ils consomment 10 % d’électricité en plus lorsqu’ils sont laissés en veille. Pas si négligeable au final.

Économiser l’eau : cette ressource si précieuse

 Tout d’abord, je privilégie aujourd’hui la douche en lieu et place du bain. Ensuite je ne manque pas de couper l’eau lorsque que me brosse les dents. Fermer le robinet lors de cette dernière activité est évalué à faire une économie de 10 000 litres d’eau par an ! Un petit rien aux conséquences énormes ! J’ai aussi mis en place des mousseurs sur nos robinets. Enfin, j’ai remplacé notre chasse d’eau classique par un modèle à double touche. Ce système permet de contrôler le débit de l’eau selon vos besoins. Et l’air de rien, cela permet d’économiser plus de 40 % d’eau.

Ne pas surchauffer son intérieur

Il faut savoir que la bonne température dans une chambre est de 18°C et de 19°C dans les autres pièces. Baisser d’un seul degré son thermostat fait réaliser une économie de 7% sur sa consommation. Lorsqu’on a froid nous avons aujourd’hui d’abord le réflexe de mettre une épaisseur de plus ou un pull avant de mettre le chauffage.

Nos autres gestes écologiques pour limiter notre impact

Outre les gestes écolos précédemment évoqué, nous avons commencé ou continué d’autres actions pour l’environnement.

Notre pèle-mêle de nos gestes écologiques et actions éco-citoyennes

Tout d’abord, nous n’avons poursuivi et même intensifié le tri sélectif. Je fais désormais mes petites courses avec un sac en toile. Oui le fameux tote bag ! J’ai bien tenté les sacs papiers que certaines enseignes proposent, mais , en Normandie, parfois il pleut…Et un jour, j’ai connu un retour de courses plus que laborieux avec des sacs qui se sont déchirés sous l’effet de la pluie. Avoir ses produits trempés et au sol rend un peu grognon. Pour le ménage, j’utilise de plus en plus le vinaigre blanc et le bicarbonate de soude. Enfin, je limite les impressions papier: Lorsque ces dernières n’ont plus d’utilité je les utilise comme papier de brouillon.

Et pour la suite on va faire quoi comme gestes écologiques pour la nature et les générations futures

Comme je le disais en début d’article, je ne suis pas là pour donner des leçons. Mais pour montrer que si même moi, j’ai fini par prendre le chemin d’une attitude plus verte, vous pouvez-vous aussi- le prendre. Et clairement, j’ai encore beaucoup de progrès à faire pour consommer de façon plus durable. Notre prochaine étape et celle qui me tente énormément actuellement, c’est de sauter le pas de l’achat de produits vendus en vracs. Nous ferons très vite un tour à la maison du vrac à Caen. Je suis aussi bien intéressé par le site tree-nation.com qui propose de financer la reforestation. Mon idée est de compenser les émissions de CO2 de mon site web. Enfin notre dernier objectif, simple et à court terme, qui nous trotte dans la tête c’est de rapporter nos médicaments non utilisés en pharmacie.

Univers alternatif ou comment en finir avec la planète en 3 gestes

Dans un univers alternatif, je serais devenu le Marco Materazzi de l’écologie. Fini les gestes écologiques! Non, sur le terrain du développement durable! J’aurais multiplié les mauvais gestes pas très fair-play pour la planète et les générations futures. Voici les trois actions majeures qui m’auraient valu la palme d’Or du pollueur un peu trop durable.

1/ J’aurais laissé tourner ma voiture dans son garage toute la nuit pour être sur que le moteur soit bien chaud pour partir le lendemain. Cela coûte cher mais bon, faut savoir ce que l’on veut.

2/ J’aurais arrêté de manger de la viande, mais pour manger un maximum de haricots blancs et de choux afin de concurrencer les vaches dans leur production de méthane et ainsi augmenter l’effet de serre. Digne d’un véritable Pumbaa devenu machiavélique.

3/ Les piles et les batteries usagées sont un réel problème et doivent être recyclées. J’aurais alors rechargé moi-même mes piles et batteries. Un geste pour la nature ? Pas si sûr ! La méthode de l’ouverture à l’Opinel suivi d’une immersion dans des bacs à lithium n’est pas vraiment une méthode. Et ce même s’il existe sans doute des tutos sur internet.

Moralité : Si vous pensez que vous êtes trop petit pour changer quoi que ce soit, essayez donc de dormir avec un moustique dans votre chambre.